Auteur/autrice : Sylvain Genel

Sonia Poli, à la conquête des grands espaces

À Roubaix, l’art de Sonia Poli est omniprésent, se déployant à travers la ville de multiples façons. Ses œuvres ornent les façades, le mobilier urbain, transformant l’espace public en une galerie à ciel ouvert. Ne vous fiez pas à sa taille : ce petit bout de femme n’hésite pas à s’attaquer aux grands formats avec audace. Pour ce numéro, la rédaction a eu le plaisir de confier la 4e de couverture à l’une de ses créations. L’illustratrice s’est prêtée au jeu du portrait chinois, entre deux coups de pinceau, en toute décontraction ! Si vous étiez… Une couleur LE BLEU OUTRE-MER. Quand j’ai commencé la gravure, j’ai utilisé du bleu outre-mer plutôt que du noir, cette couleur ne m’a plus quittée. Une forme LE BLEU OUTRE-MER. Quand j’ai commencé la gravure, j’ai utilisé du bleu outre-mer plutôt que du noir, cette couleur ne m’a plus quittée. Une matière LE PAPIER. C’est ma matière première. Elle définit l’illustration et non l’inverse. Le papier fait partie intégrante de mon processus de travail. J’essaie de ne pas gaspiller, chaque chute est soigneusement triée pour ensuite refaire du papier. Un ustensile UNE GOUGE pour graver les plaques. Je pratique la gravure sur linoléum et sur gomme. Un souvenir d’été LES VACANCES EN CORSE AVEC MON FRÈRE. En arrière-saison, les touristes étaient partis, le temps était magnifique, c’était parfait. Un bruit LE VENT DANS LES FEUILLES. À mon sens, il n’y a rien de plus apaisant que de s’allonger dans l’herbe et prendre le temps d’écouter le vent chanter dans les feuilles. Un parfum LE CHÈVREFEUILLE, très présent dans mon jardin. Un lieu LE LAC DES CERCES. Très beau lac de plateau à Valloire, une randonnée magnifique ! Un animal UNE MÉSANGE. Il y a un couple de mésanges installé dans mon jardin depuis des années, ils reviennent chaque hiver et c’est toujours un plaisir de les voir s’activer depuis la fenêtre. Un péché-mignon LE CHOCOLAT. Une mauvaise habitude DORMIR AVEC MES CHAUSSETTES. Une maison de vacances N’IMPORTE OÙ DANS UN LIEU CALME. Un personnage de fiction JO DANS “LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH”. Féministe et engagée, elle m’a montré, très jeune, que l’on pouvait prendre le contrôle de notre vie. Elle a été ma première grande inspiration. Un projet, un rêve PEINDRE UN MUR AVEC LE COLLECTIF PALM parce que leurs projets sont canons.

Where is Pipin ?

In the kitchen ! C’est effectivement dans sa cuisine que vous trouverez Pipin le plus clair de ses journées. Mais pas dans n’importe quelle cuisine ! Une cuisine nichée dans une ancienne chapelle, rue Saint-Jean. C’est dans cette pièce qu’on arrive tout de suite en entrant dans cette « chapelle loft ». Quatre petites fenêtres en forme d’alcôves donnent sur le jardin. C’est bucolique et d’un calme absolu, loin des fracas de la ville. A côté du piano de cuisson, Pipin a installé des plaques électriques amovibles pour accueillir ses élèves d’un jour. Chaque samedi, elle propose un atelier de deux heures pour confectionner un plat thaï. Réservation à l’avance conseillée ! Ce samedi, ils sont neuf à se presser autour des fourneaux, en binôme. On tranche les oignons, les champignons et les lamelles de calamar pour les faire sauter dans le wok à 1 000 degrés. Pipin donne les instructions au fur et à mesure, l’ambiance est détendue, ça cuisine et ça papote gaiement. Ici on vient découvrir l’atelier et on revient souvent ! Des binômes mères-filles – il y a même un bébé qui fait sa sieste bercé par le doux brouhaha et les bonnes odeurs qui émanent des plans de cuisson – , des collègues se retrouvent pour une leçon de « croquant croustillant » façon thaï. Pipin ne se départit jamais de son grand sourire et passe vérifier que tout se passe bien pour chacun des apprentis cuisiniers. Une heure plus tard, ça sent vraiment bon et surprise… la table est dressée dans le salon de la chapelle, baignée de lumière grâce aux magnifiques vitraux dans les tons jaunes, bleus et rouges. Le salon est également une galerie d’art, tenue par le mari de Pipin, Eric Delecourt. C’est un véritable régal pour les papilles et pour les pupilles ! Monique le promet, elle reproduira la recette chez elle. Elle est venue en voisine et habite l’autre partie de la chapelle, juste derrière le mur du salon. Tout le monde repart ravi d’avoir passé un moment suspendu dans un lieu hors du temps. La recette du jour Calamars sautés au basilic thaïKra phera pla muck thaï (en thaï) Ingrédients : 2 calamars 1 grosse courgette 6 champignons de Paris 2 gousses d’ail 1 oignon Basilic thaï frais 10 feuilles de combawa 1 piment rouge (optionnel) 1 cuillère à soupe de pâte de chili ½ poivron 5 cuillères à soupe d’huile de tournesol 2 cuillères à soupe de soja salé 2 cuillères à soupe de sauce huître 2 cuillères à café de sucre blanc   Couper la courgette en ½ lamelles de 1 cm Couper le calamar en 2 puis le ciseler délicatement en tranches de 2 cm Couper grossièrement les champignons Couper le poivron en lamelles Emincer l’ail et l’écraser Couper le piment et l’écraser Ajouter le basilic feuille par feuille Ajouter les feuilles de combava en enlevant la tige du milieu Chauffer la plaque Faire dorer l’huile, l’ail et le piment, ajouter la pâte de piment, mélanger Ajouter la sauce soja, la sauce huître Ajouter l’oignon, le poivron et les champignons puis la courgette ½ verre d’eau Ajouter enfin le basilic et la combava Pipin

Les jolies marques engagées

Babel Brune Jeune label engagé de mobilier de fabrication française, Babel Brune dévoile ses premières pièces en 2020. Adossée à un outil productif artisanal de proximité, et fondée sur une création libre et prolixe, Babel Brune offre des pièces singulières, pour des projets d’intérieur de caractère. Son fauteuil d’inspiration seventies, décliné régulièrement grâce à sa technique exclusive du Motif placé©, s’est vite confirmé comme pièce iconique. Babel Brune Pepin Pepin rend le soin des plantes simple, ludique et agréable. L’Olla en terre cuite, conçue avec soin par des artisans potiers dans les ateliers d’Ana et Vitor au Portugal, offre une hydratation sur-mesure à chaque plante en régulant naturellement l’écoulement de l’eau. Sa céramique microporeuse permet un arrosage automatique optimal pour vos plantes d’intérieur, faisant de cet objet au design harmonieux un élément essentiel de votre décoration. Adoptez le rituel Plantcare Pepin ! Pepin Labossa Labossa, sac en catalan, est une boutique-atelier spécialisée dans la vente et le travail du cuir. Elle se distingue par sa démarche unique : les sacs sont réalisés à partir de chutes de cuir, provenant d’excès de production des grandes maroquineries italiennes, pour offrir une nouvelle vie à cette matière noble. Chaque pièce est conçue et fabriquée à la main, alliant savoir-faire artisanal et respect des ressources. Labossa Saint-Lazare Un sac à dos élégant et durable, fabriqué en France par des personnes en situation de handicap, à partir de matières issues de l’upcycling comme le caoutchouc, la toile nautique, la ceinture de sécurité, la toile d’ameublement. Ce sac illustre un savoir-faire local minutieusement travaillé. Chaque détail est conçu pour créer un produit durable et fonctionnel, ancré dans une démarche éthique. Saint Lazare Coucot Les joncs en corne Coucot allient élégance intemporelle et savoir-faire artisanal, avec des semainiers personnalisables et uniques. Fabriqués de manière éthique à partir de cornes, ils respectent l’environnement tout en célébrant votre individualité. La corne est devenue la matière phare de la Maison, cette matière naturelle est unique par ses couleurs riches et diverses. Pour une touche de féminité, des pierres fines colorées s’associent harmonieusement avec la corne, ajoutant caractère et magie à chaque pièce. Coucot

Les 6 bonnes raisons de rentrer au Couvent

Un Couvent à Roubaix ? Mais oui ! Depuis un an, ce lieu de recueillement a repris vie, très lumineux et ouvert sur l’extérieur. Et si on rentrait au Couvent ? 1/ Un lieu magique avec une belle âme « J’ai senti tout de suite le potentiel énorme du bâtiment. » explique Julie-Anne Antoine, la directrice des lieux. Véritable puits de lumière, le Couvent essaime ses « good vibes » à travers tous ses espaces, colorés et vivants. Avec une déco 100 pour cent récup’ et vintage, imaginée par Julie-Anne. Une véritable bulle, « un village au milieu de la ville. » 2/ Une équipe au top emmenée par la tonitruante Julie-Anne Antoine « L’équipe, c’est la force du projet ! » annonce Julie-Anne. Au Couvent, on travaille en famille. Julie-Anne assure la direction générale, son frère Olivier est président de l’association et directeur financier. Jules Elias, son fils, est directeur commercial. Thibaut, son mari, a créé l’identité graphique et prend en charge toute la partie logistique. Léa, 23 ans, s’occupe de toute la communication. Julie-Anne s’entoure également ponctuellement de stagiaires et de services civiques. 3/ Une cour des miracles conviviale « Ici, la mixité sociale étonne tout le monde. ». Tout le monde a sa place et se côtoie dans la bonne humeur. « Je veux continuer de proposer des choses simples mais innovantes. Le Couvent est un lieu d’expérimentation sociale et artistique. » poursuit Julie-Anne. 4/ Des boutiques et un food court Les Tatoueurs des « Mots bleus », les friperies de Vulgarité Noble, du Collectif Squadra ou encore de La Casa Vintage ont investi les lieux et croisent leurs univers. Petite info en exclusivité, le Couvent va bientôt accueillir de nouveaux points « food » grâce à un incubateur pour favoriser le développement de leurs projets. 5/ Une programmation inclusive et joyeuse Au Couvent, on ne manque pas d’humour : des rendez-vous réguliers pour le Bal des tordus, le Pace-maker Club, ou encore Les Daronnes. Les enfants sont aussi les bienvenus et ont leur Disco-Kids. 6/ Des espaces privatisables à souhait Au Couvent, tout est privatisable, modulable, sur mesure ! Pour les entreprises, les associations ou les particuliers, les différents espaces peuvent être loués pour des événements divers : anniversaire, mariage, séminaire, … Un seul contact pour construire votre projet clé en main : juleselias@lecouvent-roubaix.com Le Couvent

Hugo Delahaye : Des idées à la pelle

Mineur urbain depuis 2022 à la Ville de Roubaix, il repère les “gisements” de matières secondaires et met en relation les acteurs économiques autour, pour faciliter l’émergence de projets circulaires. Fouiller, étudier un concept, approfondir une idée, agrandir le réseau, réfléchir… OU, en un verbe, creuser ! Économie ou écologie ? L’écolonomie ! C’est un concept existant, l’écologie appliquée à la sphère économique ou comment produire de manière écologique. Local ou global ? Local, pour impacter le global. Recycler ou surcycler ? Surcycler. Parce que ça va plus loin que recycler : la matière est mise en valeur, on développe la valeur économique du produit. Cœur de métier ou métier de cœur ? Métier de cœur ! Ça me plaît beaucoup. Au-delà de l’aspect technique, c’est un métier où il faut écouter, être humain. Fil ou filon ? Le filon, pour son côté gisement, mais aussi pour ma casquette financement par les projets européens. Déchet ou ressource ? Ressource bien sûr ! Voir la matière comme une ressource, c’est la base du métier de mineur urbain. Développement ou transformation ? Les deux : on fait du développement économique en transformant le territoire pour qu’il soit plus résilient et plus écologique. Invention ou innovation ? Notre métier nous demande d’être innovant tout le temps, d’aborder les problèmes avec un œil différent. Relever le gant ou raccrocher les gants (NDLR : clin d’œil à son sport, la savate) ? Le relever, au quotidien je passe mon temps à relever des défis. Creuser ou miner ? Miner, parce qu’on creuse sa tombe, par contre, on ne la mine jamais (rires). Bibliothèque ou matériauthèque ? La matériauthèque bien sûr, je lis peu ou alors en ligne. Pelle ou pioche ? Sans hésiter, pelle ! J’adore le jardinage ! Et donc ville ou nature ? Nature, évidemment, j’aime la randonnée et la pêche, être en plein air. Je peux en suggérer une ? Ecrevisse ou perruche (NDLR : il a fait son mémoire de fin d’études sur les espèces invasives…) ? Alors ? Ecrevisse, parce que j’ADORE la pêche aux écrevisses, j’en ai même eu une de compagnie, il y a bien longtemps (rires).

Réutec : emballé, c’est pesé !

Fini les montagnes de cartons et de plastiques qui s’accumulent dans vos poubelles ! Avec Réutec, le colis réutilisable s’impose comme LA solution dans la logistique des entreprises, que ce soit pour les envois en BtoB ou en BtoC. Le concept ? Transformer des vieux textiles inutilisés en emballages malins, solides et adaptés aux multiples allers-retours du circuit de distribution. Aux commandes de cette start-up made in Roubaix : Pierre Malbranque et Baptiste Peru En 2022, ces deux jeunes entrepreneurs décident de s’attaquer au gaspillage, face aux 4 millions de tonnes de textiles qu’on jette chaque année en Europe et aux 4 millions de colis envoyés chaque jour en France. Ils conçoivent alors des pochettes et box réutilisables, fabriquées à partir de textile revalorisé. Avec la loi AGEC, passer au réutilisable n’est plus simplement une option. D’ici 2025, chaque entreprise devra intégrer 5 % de colis réutilisables dans sa chaîne logistique, et 10 % d’ici 2027. Réutec se positionne comme le partenaire indispensable pour faciliter cette transition, offrant une solution clé en main. Son service comprend un retour postal avec pré-affranchissement, un suivi des colis via l’application Réutec App, et une maintenance complète. Une fois le colis reçu, le client replie l’emballage et le glisse dans une boîte aux lettres de La Poste. L’emballage retourne alors chez Réutec pour être nettoyé et réparé si nécessaire, avant d’être réintroduit dans le circuit. Et ce n’est pas tout. En adoptant cette solution, les entreprises réalisent également des économies. « L’emballage réutilisable, c’est un investissement, pas un consommable », comme le souligne Pierre. Ces emballages, conçus pour durer jusqu’à 100 cycles, réduisent considérablement les coûts liés à l’achat récurrent de nouveaux emballages jetables. En choisissant Réutec, les entreprises optimisent leur budget tout en devenant des acteurs de la transition écologique.  Avec son atelier de fabrication situé à Roubaix, au cœur du berceau historique du textile, Réutec mise sur une production locale et solidaire. Les colis réutilisables sont fabriqués en partenariat avec des entreprises adaptées, par des personnes en situation de handicap ou en insertion professionnelle. Baptiste et Pierre s’engagent ainsi à favoriser l’emploi pour tous, alliant démarche éthique et engagement écologique. Depuis son lancement, Réutec a conquis une vingtaine de clients, des grandes enseignes aux petits e-commerçants, avec 6 000 emballages réutilisables en circulation et 5 tonnes de déchets évités. L’objectif ? Atteindre 60 clients d’ici 2025 et devenir le leader français du secteur d’ici 2027. Une aventure à suivre de près ! www.reutec.fr

Marilyn Feltz : Signature d’un univers hors normes

Comme ils aiment le souligner, « les gens qui aiment nos créations se reconnaissent entre eux ». Depuis 2015, Marilyn Feltz et son mari Alexis Gaffuri créent des collections avec une totale liberté, s’inscrivant dans la culture « do it yourself », mélangeant les inspirations « Arts and Crafts », clubbing, Art Déco… Dans quel univers embarque un vêtement Marilyn Feltz ? Je pense qu’une femme qui s’habille chez nous cherche une féminité intemporelle et glamour… inspirée d’un dressing classique mais, toujours, avec un petit twist « rock and roll »… On est dans une forme de maximalisme et d’esthétisme bohème rempli d’images et de références cinématographiques et musicales ! Quels grands moments de vos vies avez-vous « recyclés » pour faire naître votre marque ? J’ai vécu plusieurs années à Hollywood où l’on peut pousser le glam à son maximum sans complexe, et ensuite j’ai arpenté Berlin dans tous les sens avec Alexis. Les vêtements que l’on crée s’adaptent facilement à la nuit ou à la rue, à un club ou un théâtre. On revendique toujours un air de fête et de bon karma. C’est une attitude moins futile qu’elle ne paraît je pense… surtout dans le monde d’aujourd’hui. Quels filons pour inspirer les vêtements, tissus, accessoires qui composent vos collections ? Le plus simple aujourd’hui pour essayer de garder des prix raisonnables en faisant du Made in France est d’utiliser ce qu’on appelle « des stocks dormants ». Le upcycling c’est un peu une perpétuelle chasse aux trésors ! Cela nous permet de faire du prêt-à-porter avec des tissus originairement produits pour Saint Laurent, Chanel, Dolce Gabbana et autres… Pour la façon, nous aimons travailler avec des entreprises familiales, des artisans passionnés! Je confectionne aussi moi-même des pièces uniques en recyclant nos chutes… Dans vos rêves les plus fous, quelle personnalité glamour rock incarnerait au mieux l’univers Maryline Feltz ? Les gens célèbres ne me font pas fantasmer. J’aime être étonnée et surprise par des gens hors normes qui ont une approche très pure et instinctive du style. Je fais des vêtements pour des femmes qui ont envie de se démarquer sans en dire trop, sans ostentation « de marque » mais avec un signe de reconnaissance pour celles qui savent. Comment et pourquoi avez-vous posé vos valises à Roubaix ? Alexis est originaire du Nord de la France, et l’opportunité de venir à Roubaix s’est présentée à un moment où Paris m’ennuyait ! J’ai cycliquement ce besoin de perdre mes repères et de tout réapprendre.  MarilynFeltz.com

On a testé pour vous…La trottinette Plume, made in Roubaix

Attention ORNI ! (Objet Roulant Non Identifié)La trottinette électrique Plume éclaire les rues de Roubaix avec son halo LED au style futuriste et fait sensation dans le monde de la mobilité urbaine. Impossible de résister à l’appel : direction le quai du Sartel, sublimé par les artistes de Freecadences et leur chef d’orchestre Tomy, pour un test qui décoiffe, sous un ciel bleu azur. La star écolo du bitume Fini les trottinettes asiatiques sans caractère. Avec la Plume, on parle d’un produit local, assemblé par WTX Europe, qui incarne la mobilité écoresponsable. Certifiée Origine France Garantie, 82% de ses pièces viennent de l’Hexagone. Son atout majeur ? Elle est 100% réparable, un vrai engagement contre l’obsolescence programmée. Si vous avez un peu d’outillage, vous pouvez la réparer vous-même ; sinon, votre garagiste s’en occupera. Même son emballage est en carton recyclé. En privilégiant les circuits courts et des matériaux robustes, Plume s’inscrit parfaitement dans une démarche d’économie circulaire, une approche qui résonne particulièrement ici, à Roubaix. La Ville soutient cette mobilité alternative et encourage une consommation plus responsable. Une vraie vision d’avenir. Sur la route : du confort et de la puissance La Plume Allure est robuste, dotée d’une double fourche avant, de pneus de 10 pouces et d’un guidon large pour une maniabilité optimale. Que vous slalomiez entre les voitures ou que vous traversiez des pavés, elle reste ultra confortable. Merci les suspensions bien pensées ! Avec un mode Sport de 1000W, la Plume offre des accélérations en douceur, tout en ayant du punch. Niveau éclairage, vous brillez de mille feux avec son phare LED puissant à l’avant et ses clignotants visibles de loin. Location Longue Durée : un bon plan Pas besoin de casser la tirelire pour vous offrir la Plume*. Elle est disponible en Location Longue Durée (LLD) : 24 mois de plaisir avec 2 500 km au compteur. Vous pouvez rouler l’esprit léger. En bref, la Plume vous donne l’occasion de vous lancer dans la mobilité écolo sans contrainte, et c’est plutôt stylé. Plume x Renault : une collab qui buzz Et parce qu’on aime les belles collaborations, sachez que Plume s’associe avec Renault pour le retour de l’iconique R5. Avec un design minimaliste, des couleurs pop et toujours made in France, c’est la rencontre de deux légendes pour un résultat explosif : une trottinette hypervisible, durable et entièrement réparable. Disponible début 2025, cette Plume R5 promet de faire tourner les têtes en ville. Verdict : un ride en mode Plume, on dit oui ! Avec son design futuriste, son engagement écolo et son confort de conduite, la Plume Allure nous a conquis. Rouler sur une trottinette qui reflète Roubaix et son savoir-faire local, c’est une vraie fierté. Alors, qu’est-ce-que tu attends pour sauter sur l’occasion ? Roule en Plume, en toute simplicité. Plume-mobilité Tarif location : à partir de 29,90 euros/mois, pendant 24 moisPrix de vente : à partir de 1 299 euros

Libérer les corps, et les cœurs

Changer les règles du jeu, en imaginant un futur plus inclusif et écologique. Élise Watrigant n’a que 23 ans, mais avec son entreprise Corps Libre, elle appartient à cette génération de créateurs qui réinventent le vêtement pour le rendre accessible à tous. Sa boutique, nichée au cœur de Roubaix, incarne une vision typiquement ALTERNATIVE. Son projet : créer des vêtements sur mesure pour les personnes en situation de handicap et les seniors, mais ne rien sacrifier du style ni de l’éthique. Un havre de paix autosuffisant Située en plein cœur de Roubaix, La Porte Rouge est connectée au tram, au métro et à la gare en moins de cinq minutes. Et pourtant, une fois installé dans le salon/séjour ou dans l’une des quatre chambres, vous ne pourrez qu’entendre le calme, écouter les oiseaux chanter, apprécier le jardin luxuriant et vert toute l’année… Les grandes baies vitrées ouvrent le regard sur le spectacle vivant d’une nature bien présente. Sans doute l’atout majeur de cette adresse. Histoire personnelle, combat collectif Née avec le syndrome de Goldenhar, une malformation congénitale qui affecte la croissance osseuse, Élise a passé une grande partie de son enfance à porter un corset médical. Ce qui aurait pu être une contrainte s’est finalement transformé en moteur. « Mes parents, médecins, m’ont toujours encouragé à ne pas me résigner, à devenir autonome : tu des difficultés pour t’habiller seule le matin ? Mets le réveil un peu plus tôt ! » Au lycée, elle connait le harcèlement et quelques moqueries, mais décide de ne plus subir : « J’ai adopté le look punk et grunge. Quitte à assumer différence, je voulais la choisir, pas en souffrir. » Son parcours à l’école de mode ESMOD a solidifié cette vision. En pleine deuxième année d’études, elle pose les bases de Corps Libre, un projet alliant ses compétences en couture et son expérience personnelle. Diplômée et primée pour ses créations inclusives, elle prend son envol en 2024 en ouvrant sa boutique à Roubaix, dans une volonté affirmée de briser les frontières entre mode et accessibilité. Corps Libre : pas seulement une mode adaptée Loin des approches souvent limitées à des solutions fonctionnelles, Corps Libre revendique une esthétique forte. Chaque vêtement est conçu sur mesure, en tenant compte des particularités physiques des clients, qu’ils soient en fauteuil roulant ou appareillé. Ne parlez pas à Elise de « vêtements adaptés », dans un sens restreint : « La mode doit être pour tout le monde, sans compromis entre le style et l’accessibilité« , dit-elle. Ses créations allient praticité et élégance, revendiquant également une démarche écoresponsable. Elise veille en effet à ce que chaque pièce respecte des principes durables. Les matériaux sont choisis avec soin, issus de filières de recyclage ou de deadstock, dans un engagement contre la fast fashion. « C’est tout un système qu’il faut réimaginer« , souligne-t-elle. L’industrie du textile, encore dominée par des modèles de surproduction, trouve ici une alternative inspirante, qui replace l’humain et l’environnement au centre des préoccupations. L’avenir de la mode est inclusif (ou ne sera pas) Élise milite pour que la mode prenne en compte les réalités de vie de personnes souvent ignorées par les créateurs. À travers ses vêtements, elle propose une autre idée du corps, libéré des contraintes de la norme et des diktats esthétiques. « On parle de liberté, d’autonomie, de dignité« , insiste-t-elle. Chaque pièce qui sort de son atelier est le fruit d’un dialogue avec le client, afin de mieux comprendre ses besoins et ses attentes. Des tenues pensées pour être faciles à enfiler, des coupes qui respectent les contraintes physiques, mais aussi des designs qui reflètent les goûts et la personnalité de chacun. La mode, pour Élise, doit célébrer la diversité, dans toute sa complexité. « Je savais dès le début que je voulais faire de la mode un espace d’expression pour ceux qui sont souvent invisibles dans cet univers » Avec Corps Libre, Elise Watrigant propose une nouvelle manière de penser la mode, où le vêtement devient un outil d’émancipation. Son travail commence à attirer l’attention bien au-delà de Roubaix, avec des clients et des observateurs qui saluent son approche avant-gardiste et engagée. Tout en veillant à ne pas se faire piller son concept, Élise rêve de collaborations avec de grandes marques, des associations et des professionnels de la santé, afin d’affiner encore ses créations et d’étendre l’impact de son entreprise. À travers ce projet, c’est toute une industrie qu’elle espère voir évoluer : « La mode a ce pouvoir de transformer les vies, de donner confiance, et d’inclure ceux qui en ont été longtemps exclus. » Un vêtement, après tout, n’est jamais juste un vêtement. C’est un symbole, un moyen de réaffirmer son identité. corps-libre.fr

La Porte Rouge : Quatre bonnes raisons d’y séjourner

Comment faire évoluer une grande maison familiale à haut potentiel quand les enfants ont quitté le nid ? Nathalie Pauchant et Jean-Charles Huet lui ont imaginé une seconde vie en la recyclant avec brio en un projet ouvert aux invités. Une reconversion minutieusement étudiée par deux hôtes devenus experts de l’accueil.  La superposition des époques Ce qui se lit de l’extérieur ne laisse rien présager de l’intérieur… La porte rouge est réelle et se fond dans l’architecture XIXème du mur de la façade extérieure. C’est ici que l’expérience commence. Nathalie ou Jean-Charles vous accueillent dans leur maison, ancien édifice de l’usine Motte-Bossut, puis de « la Goutte de Lait », centre d’allaitement créé par les industriels textiles pour les ouvrières. La contextualisation historique est indispensable pour apprécier à sa juste valeur la transformation hyper contemporaine des espaces. Un choc aussi saisissant que le basculement affectif dans lequel nous tombons sans résistance. Un havre de paix autosuffisant Située en plein cœur de Roubaix, La Porte Rouge est connectée au tram, au métro et à la gare en moins de cinq minutes. Et pourtant, une fois installé dans le salon/séjour ou dans l’une des quatre chambres, vous ne pourrez qu’entendre le calme, écouter les oiseaux chanter, apprécier le jardin luxuriant et vert toute l’année… Les grandes baies vitrées ouvrent le regard sur le spectacle vivant d’une nature bien présente. Sans doute l’atout majeur de cette adresse. Quatre chambres, quatre ambiances Il y a dans chacune des quatre chambres, un peu de l’histoire des deux hôtes. La suite « Grand Angle » laisse une belle place à la photographie de mode, clin d’œil à l’ancien métier de Nathalie. La salle de bain XXL équipée d’une cabine vitrée ouverte sur le jardin immerge dans la nature. Le coup de cœur ! La « Rita » évoque le premier bureau de Jean-Charles au sein de ce lieu unique roubaisien « Chez Rita » qu’il a contribué à fonder.  La « Pop Art » vous plonge dans un univers arty et cosy.  Le « Studio », à la décoration tout aussi soignée, est équipé d’une cuisine fonctionnelle. Petites et grandes histoires Les vingt années passées dans cette maison avec une vie impliquée dans la cité ont fait naître et grandir de nombreuses anecdotes. Nathalie et Jean-Charles connaissent leur ville autant qu’ils l’apprécient. Des adresses confidentielles, aux évènements programmés, en passant par les petits trucs pratiques pour faciliter les séjours, vous en apprendrez autant que vous en demanderez. La Porte Rouge @laporterougerbx 26 rue de la poste Roubaix