Garçonne huit lettres qui résonnent

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Franck dit « Ginger » à la guitare et au chant, accompagné de Ale, Baptiste à la basse et aux claviers et Loïc à la batterie… Garçonne, groupe électro-rock roubaisien sort un premier single et un clip mi-décembre. L’occasion de plonger dans un univers qui foisonne.

Comment votre précédent groupe Ginger a glissé vers Garçonne ?
Le passage de l’anglais au français dans les textes a entraîné chez nous une révolution mélodique, rythmique, sur le plan des tessitures de chant et même de notre approche de la scène… deux ans de travail pour voir naître un nouveau répertoire et « Garçonne » en novembre 2019. Ensuite une pandémie et le besoin d’évoluer pour s’adapter. Créer à distance, sonder d’autres univers, faire évoluer le son du groupe s’est imposé comme une évidence. L’arrivée au chant de Ale qui donne la réplique à Ginger a été sans doute la dernière étape de notre révolution récente.

Garçonne ça embarque dans quel univers texte et son ?
Déboires de couples, bonheur des uns, peine des autres, balloté dans ces villes survoltées qui nous en demandent plus chaque jour. On a envie d’air pur, de liberté, de poses, de recul, de bienveillance, de partage… On pose forcément un regard attendri et révolté sur les dérives urbaines, sur nos excès, nos faiblesses… mais notre propos est aussi plein d’espoir quand il s’agit des moments de grâce, d’échange que l’on pourrait résumer par « le simple bonheur d’être ensemble ». Garçonne surfe sur la « French touch ». Un savant mélange d’électro, de son 80’s et de rock. C’est mélodique, énergique et déroutant. New Order, The Cure, Bowie, Gainsbourg… sont nos sources d’influence.

Un premier single « La même journée » et un premier clip qui racontent quoi ?
Dans ce monde où tout va de plus en plus vite, nous cherchons à combler le vide existentiel vertigineux qui fait le siège de nos consciences… On le fait en exécutant mille choses par jour… certaines actions sont banales, d’autres débiles, certaines sont décalées, d’autres de la première importance… !!! On gave nos cerveaux pour qu’ils nous ferment les yeux et que l’on ne voie plus ce vide abyssal… La chanson dit simplement « on fait tant de choses dans une journée… peut-être trop… en faire moins nous permettrait peut-être de les faire mieux… de vivre mieux ! »

Quels sont vos lien(s) avec Roubaix ?
On répète à Roubaix
On vit à Roubaix
On boit des cafés à Roubaix
On rit on pleure à Roubaix
Forcément la ville, sorte de concentré explosif et subtil de diversité, aux habitants si généreux et si dingues, théâtre des destins les plus fous, à l’architecture merveilleusement rectiligne et mélancolique influe sur notre création.

Quels sont les projets à venir ?
La première phase de travail (écriture, composition et enregistrement des chansons) vient de se terminer.
Un premier single sortira dans le courant du mois de décembre accompagné d’un clip tourné tout récemment.
La seconde phase consistera à trouver les partenaires pour diffuser au mieux la musique de Garçonne (label, tourneurs, équipe de promos, etc…)

Ensuite les projets ne manquent pas :

  • Sortir un premier EP qui fasse voyager, s’interroger, planer, oublier, danser, etc…
  • Faire de la scène pour partager avec le public notre univers. C’est là que l’on se sent le mieux !
  • Fonder une famille musicale, un studio de création où les valeurs seront la tolérance, le partage mais aussi la « rebellitude », le combat contre les choses qui nous révoltent.
  • Produire de la musique, collaborer avec d’autres artistes…

Initiales Garçonne
G comme Gare… c’est là qu’on part et qu’on arrive !
A comme Aphrodisiaque
R comme Répète… et répète après moi…
Ç comme Ça… Ça sonne Garçonne
O comme Ornithorynque… parce qu’un castor avec un bec de canard ça ne court pas les rues !
N comme N’oublie pas… n’oublie pas d’où tu viens
N comme Nue… toute nue… sous la pluie
E comme Ecoute… écoute et dis-nous…