Sither & Ambroise : « power-combi » pour toutes !

Cynthia Sither

« Je rêve de faire des vêtements depuis que je suis petite. » Cynthia Sither se raconte dans son atelier de la rue des Arts à Roubaix. « Mon papa m’a offert ma première machine à coudre Singer pour mes 11 ans. » Dans l’ancienne usine Roussel, qui abrite aussi notamment Plateau Fertile, la jeune trentenaire s’épanouit dans un écosystème dynamique et inspirant.

La modéliste de formation a toujours voulu créer son entreprise. Son rêve ? Habiller toutes les femmes, au-delà des stéréotypes. Elle se concentre sur une pièce, forte, phare, versatile, universelle. « La combinaison c’est un truc de fou ! Tu la portes avec des baskets comme avec talons. Si tu sais porter une combi, tu es capable de tout porter. » La jeune femme a eu le temps de bien définir son projet. « J’avais un objectif fort, voire obsessionnel : le made in France. »

A Roubaix, Cynthia trouve le terreau propice à faire grandir son idée et à la concrétiser. Le concept de Sither & Ambroise repose sur un principe de pré-commande et de production sur mesure en circuit court. Chaque mois, un modèle de combinaison est proposé, dans un tissu précis. Les commandes sont alors ouvertes. Les clientes ont la possibilité de prendre leurs mesures grâce à une application. Mieux encore, elles peuvent prendre rendez-vous avec Cynthia à l’atelier. A la fin du mois, les commandes clôturées, la confection en série éphémère et limitée peut commencer. Il faut patienter un mois pour recevoir sa combi. Chacune est millésimée, baptisée du prénom d’une femme inspirante, unique, du vrai sur mesure.

« Avec le prêt-à-porter, on a pris l’habitude de porter des vêtements mal coupés qui ne nous vont jamais tout à fait, or chaque silhouette est différente. » Sither & Ambroise rend accessible le luxe d’offrir une belle pièce à son dressing. L’achat n’est pas compulsif mais raisonné. Comptez environ 250 euros la « power-combi » quelle que soit la taille, avec un service de retouche gratuite possible, au cas où… « Aujourd’hui je cherche un atelier-boutique pour avoir plus de visibilité, à Roubaix parce qu’on sent que c’est ici que ça se passe. »

Crédits photo : Anaïs Gadeau – Ville de Roubaix