La poésie sur grand écran

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Laissez Arnaud Demuynck vous conter la formidable histoire d’une petite boîte de production de films d’animations jeunesse, devenue petit à petit et à force de créativité, une référence : Les Films du Nord.

Arnaud Demuynck , quelle est la recette secrète pour créer un bon film d’animation jeunesse ?

A mon sens, il faut quatre ingrédients clés : du charme, de l’humour, du sens et de la poésie. J’aime quand les contes classiques sont revisités avec une touche contemporaine. Je suis très influencé par Kirikou et Folles images.

Comment avez-vous lancé Les Films en Nord ?

J’ai créé avec ma femme Laurence Les Films en Nord en 1995. Nous nous sommes très vite installés à Roubaix. Au début, nous travaillions du court métrage d’animation et du documentaire avant de vraiment nous spécialiser dans le film court d’animation jeunesse. Les Films du Nord reste, à ce jour, l’une des seules sociétés françaises de production à baser son modèle économique sur cette production en particulier. Nous avons 100 créations à notre actif.

Comment concevez-vous votre mission ?

Je veux permettre aux jeunes réalisateurs de créer et de sortir leur 1er film pour révéler de nouveaux talents. Je pense notamment à Célia Tocco et Célia Tisserant qui ont créé l’année dernière leur 1er film : La Tortue d’or. Nous sommes très attachés à Roubaix, ce n’est pas pour rien qu’une grande majorité de nos réalisateurs sort de l’ESAAT (une grande école des métiers d’arts et du design, NDLR) à Roubaix.

Les Films du Nord, dans 10 ans, cela ressemblera à quoi ?

Nous resterons sur le format court métrage, mais nous ne nous interdisons pas de réaliser deux ou trois longs métrages. Notre volonté restera toujours la même : continuer à toujours faire découvrir de nouveaux talents. Dans un futur un peu plus proche, nous sommes déjà lancés dans deux projets : La Grenouille à grande bouche et, en 2022, Yuku et la fleur d’Himalaya.