Piktura, la révolution à 24 images/seconde

Piktura, la révolution à 24 images/seconde

À Roubaix, dans les couloirs de Piktura, l’école de l’image, l’animation n’est pas juste une histoire de logiciels. C’est un terrain d’expérimentation au service de la narration.

La technique, évidemment. Mais pas que !

Ici, on ne forme pas seulement des techniciens. On forme des artistes. Des esprits critiques. Des passionnés du détail qui savent que tout part de l’observation. Théâtre, peinture, architecture, photographie… Tout est bon pour aiguiser le regard, pour comprendre comment une lumière caresse un visage ou comment un mouvement trahit une émotion

« Je leur dis souvent : il faut que vous ayez un cerveau de 40 ans, alors que vous en avez 20. », lance Carlos de Carvalho, directeur de la filière animation 2D / 3D. 

Son rôle ? Pas celui d’un prof qui dicte, mais d’un accompagnateur qui pousse ses étudiants à faire mieux. À aller plus loin. À fouiller dans leurs souvenirs, leurs douleurs, leurs joies, leurs combats. À se demander : pourquoi ce sujet ? Pourquoi maintenant ? Et comment le raconter différemment ?

Car ici, tout se fabrique de A à Z. De la musique au montage, du décor à l’émotion. Et tout doit faire sens.

Surmonter les défis, un travail d’équipe.

À Piktura, la création est rarement solitaire. L’école fonctionne à l’échelle humaine : petites promotions, esprit studio, projets collectifs. La réussite passe par la collaboration, le respect des rôles et des rythmes de chacun.

Elliot, étudiant en licence 3 animation 2D, veille à la faisabilité de son projet avec trois autres étudiants, sans jamais perdre de vue l’histoire à raconter. Chargé de production, il se définit comme « un artiste technicien […] la personne grâce à qui des personnes comme Lola peuvent faire leur film ».

Lola, dans la même promo, considère le scénario comme un moyen de concrétiser ses idées par l’image et participe à la création des décors. Elle explique : « On partage tout. Les idées, les outils, les doutes. C’est ce qui rend chaque projet plus fort et nous prépare aussi à une réalité professionnelle ».

Tous deux partagent une même vision du travail de groupe : exigeant, mais humain. Avancer, tomber parfois, apprendre de ses erreurs ensemble. Et surtout garder cette étincelle d’enfance qui nourrit la création.

Le résultat ? Des films qui osent !

Migrants, Les Larmes de la Seine, Au Huitième Jour…. Tous salués dans les festivals du monde entier. Nés de réflexions profondes sur le monde, la mémoire, l’écologie ou l’identité, ces films étudiants touchent, interrogent, provoquent tant par leurs sujets forts que par leur esthétisme hors du commun. Car à Piktura, on ne cherche pas à “faire comme”. On cherche à faire différent, à faire vrai.

Et après ?

Le diplôme en poche, les rêves bifurquent : rejoindre un studio, écrire, enseigner, tatouer, inventer des projets hybrides… Peu importe la voie, pourvu qu’elle reste libre !

Et à celles et ceux qui rêvent de se lancer, un conseil revient souvent : oser.

Oser chercher, tester, se tromper pour que l’animation dépasse l’exercice de style et devienne un langage. Personnel. Audacieux. Vivant.

Piktura
piktura.fr
1 avenue Boileau,
59100 Roubaix

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