Tracer c’est rater, chuter, se relever, essayer encore… pour finalement être récompensée. « A la différence des hommes, davantage dans la compétition, les femmes vont surtout s’auto-challenger, en recherchant la fluidité et l’esthétisme, expose Clémence. Chacune a sa propre manière de bouger. Une traceuse qui vient du hip-hop va être presque dans la chorégraphie. » D’ailleurs le « Freerun » permet des figures folles, telles que saltos avant, vrilles, etc.
Pour maîtriser la ligne parfaite, les traceuses travaillent dur en s’amusant, en salle mais aussi en extérieur. Les spots intéressants ? « Du côté de l’Eurotéléport et vers le parc Barbieux, répond Clémence. Tant que c’est bien stable. » Et d’ajouter : « En se réappropriant l’espace public, on apprend à y faire attention. » Esprit convivial de rigueur, respect de soi, des autres et de l’environnement.